Un tremblement de terre, un tsunami, une catastrophe nucléaire... Que dire de plus. La coupe est pleine et les mots vains.
Se redire juste ceux d'Haruki Mirakami dans "Kafka sur le rivage" :
"Je me lève, je vais à la fenêtre et regarde le ciel.
Et je pense au temps qui ne reviendra pas. Je pense aux rivières, aux marées. Je pense aux forêts et aux sources. A la pluie, aux éclairs. Aux rochers. Aux ombres.
Et tout cela est à l'intérieur de moi".
De profundis.
dans une histoire du Japon, le samouraï Umetsu Chubei, épuisé, prononce par trois fois la sainte invocation: "Namu Amida Butsu, Namu Amida Butsu, Namu Amida Butsu"
RépondreSupprimerMais puisque les arbres refleurissent tous les ans, que le printemps renait toujours après l'hiver, l'espoir revient aussi dans le coeur des hommes ...
RépondreSupprimerSabine