mardi 21 juin 2011

En avant les musiques !




































(Cliché I. R.)


21 juin 1982, 1ère fête de la musique. Presque trente ans plus tard, c'est devenu une institution.

Que cela ne nous empêche pas de faire vivre cet art au quotidien, en écoutant, en pratiquant, en vibrant...

Petites musiques (de nuit), grande musique des grands jours, musiques du monde, musique intérieure, toutes les musiques de toutes les couleurs !

samedi 18 juin 2011

Facettes de l'Histoire

(Cliché I.R.)

La "modernité" de l'appel du général De Gaulle, le 18 juin 1940, n'est pas à démontrer.
L'usage de la radio pour faire passer le message est en soi un événement majeur consacrant la technologie de la communication.

Il est plus rare de voir son auteur "interprêté" par un artiste contemporain : on a pris l'habitude de voir le général à travers le prisme de la télévision, en noir et blanc, lors de défilés ou de conférences de presse.

La trilogie proposée ici sous le titre "Tryptique" par Fabian Edelstam (né en 1965), est exposée au Mémorial De Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises.
Il s'agit certes d'un portrait officiel et académique mais la composition en rajeunit les codes selon la technique picturale de cet artiste suédois, habitué des célébrités qu'il "recompose", à l'aide de petits rectangles disposés à la manière d'un puzzle.

Histoire de montrer qu'aucune personnalité, même majeure, n'est un bloc homogène et uniforme ?
Et que l'homme de l'appel du 18 juin est aussi composé de multiples facettes  et ne peut se réduire à cet acte, tout fondateur qu'il soit ?

dimanche 12 juin 2011

L'arbre de vie : "The tree of life"

(Cliché I.R.)

Le film de Terrence Malick, primé à Cannes, ne laisse pas indifférent.

Aller le voir le jour de la Pentecôte, lui donne sans doute une dimension spéciale même s'il n'est pas spécialement question d'Esprit Saint mais beaucoup de Dieu, de Grâce, de nature et de bonté.

L'Amérique des années 50 hésite donc entre bien et mal, réussite sociale et amour de la famille.
Les acteurs sont sensibles et remarquables, les images superbes et la musique grandiose entre la Moldau de Smetana qui enveloppe la rivière et les musiques religieuses qui sont très présentes.

Mais cette religiosité a aussi quelque chose d'excessif.

Il s'en dégage une mystique de la nature qui prend des proportions cosmiques, illustrée par de longs (trop longs) plans évoquant la création du monde : océans, volcans, ciels etc... On se retrouve alors dans un documentaire poétique digne de "Connaissance du monde" avec en plus la voix off d'une "sainte mère" endeuillée par la perte terrible d'un  enfant.
C'est beau, envoûtant presque mais le récit lui-même s'évanouit alors et le film perd en cohérence, jusqu'à "l'ultime entrée en paradis" .

Film très américain sans doute dont on apprécie le montage et l'originalité, la beauté plastique mais qui peut provoquer des réserves sur le plan du contenu, sauf à le voir, y compris sur son aspect mystique, comme un documentaire sur les racines de l'Amérique d'aujourd'hui.

mardi 7 juin 2011

Le pays qu'on aime

(Cliché A.R.)

Le pays qu'on aime n'a pas de blés d'or mais des terres noires et mouillées, des fleuves qui deviennent des ciels et ressemblent à des mers, des landes rocailleuses et des jardins merveilleux où les pavots fleurissent au printemps.


Le pays qu'on aime a de grands vents, des falaises immenses et des vagues à l'infini, des pubs sombres et des rires tonitruants.

Le pays qu'on aime reste dans les souvenirs comme ses maisons éparpillées, ses moutons en liberté, ses nuages envolés, ses châteaux de grès, ses îles où Yeats a déposé son âme.

Le pays qu'on aime s'appelle Donegal et l'Irlande est son écrin.