samedi 26 février 2011

Pénélope et l'oiseau




















Toutes les nuits, Pénélope défaisait sa toile et tous les matins la recommençait, sans se lasser.
Pour lasser les prétendants qui lui voulaient du mal.
A l'aube d'un nouveau départ, "La Fauvette masquée" pense à Pénélope.
Elle se rappelle son nid sur la toile, détruit par un coucou  sans vergogne, et se dit qu'après tout, elle peut bien faire comme Pénélope et tisser à nouveau.
Pénélope était volontaire et faisait face. 
Je l'imagine le soir écoutant la fauvette masquée, cet humble passereau qui niche en Grèce et dans les îles méditerranéennes. L'oiseau lui chante un air de liberté et Pénélope, dans son palais doré, retrouve courage.
"La Fauvette masquée" a de qui tenir : portant Pénélope en son coeur, elle viendra par delà les criques et les vagues, vous chanter, de temps en temps, quelques airs sur le thème "des racines et des rêves".
Les pattes bien agrippées sur les rochers de son maquis, les trilles en toute liberté, lancées vers le ciel.

6 commentaires:

  1. Quelle belle journée: un nouvel oiseau à la fenêtre
    Les paroles s'envolent, les écrits restent
    Et quelques fois c'est l'inverse
    mais la parole a des ailes...

    Elle a pris une plume et ...

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  2. Bon vol à la Fauvette, à l'abri des rapaces sans foi ni loi!

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  3. Au temps des semis, la liberté de l'amie retrouvée! Comme c'est bon de sourire ! Amie avec un certain Phénix aussi!
    De tout coeur, je vous embrasse.

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  4. Une fauvette masquée qui a les plumes du phénix, et le ramage de la liberté (d'expression).

    Bon et long vol à toi paruline de bon augure.

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  5. La plume chatouille ... et la fauvette la reprend bien rapidement à notre grande joie !! Que son vol soit long et sans embûches ....
    Sabine

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  6. Le faucon (ou le vrai...) s'est cassé le bec, il a perdu sa proie, qui elle n'a pas perdu sa prose.
    C'est à tire d'aile que reviens dans ce nid douillet qui m'a bien manqué, par cet hiver glacial... Vive le printemps et que vos mots fleurissent à nouveau notre quotidien!

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